Après un long hiver à l’étable, les vaches quittent les villages et retrouvent enfin les hauts pâturages d’estive sur le plateau..
Sur la “montagne” d’Aubrac, entre 1100 et 1300 m d’altitude, les vaches se nourriront d’un herbage de qualité jusqu’en novembre où les premières neiges contraindront les éleveurs à les rapprocher des fermes.
Le dernier dimanche de mai est un jour de fête pour les hommes et les bêtes, impatientes de retrouver les grands espaces.
Certains troupeaux vont transhumer sur plus de 50 km “à l’ancienne”. Les têtes des vaches sont décorées de fleurs, de houe et de sonnailles..
Plus modestement, loin de cette transhumance “officielle” attirant de plus en plus de touristes, des éleveurs accompagnent toujours leurs bêtes à pieds vers leur montagne.
Sur ce haut plateau à la beauté rude et intacte, aux lumières magiques et changeantes, souffle un vent puissant de liberté et de sérénité..